Cycles de spécialité Art Contemporain

 

Cycle « Repenser l’art après la seconde guerre mondiale » : l’art de 1945 à 1980

Tout bien pensé, une fois libéré de l'obligation d'imiter la nature, puis libéré d'une quelconque quête du Beau, c'est quoi l’art ? 

Qu'est-ce qui fait qu'un urinoir renversé posé sur un socle est une œuvre d’art ? Par son geste humoristique, Marcel Duchamp marque à jamais l'art contemporain, intellectualisant la pratique, dématérialisant l’œuvre. De lui, découle le minimalisme et l'art conceptuel, mais aussi le Pop art ou des pratiques comme celles de Fluxus, et in fine la très grande majorité de l'art que nous voyons aujourd'hui dans tous les grands musées. Ce qu'il n'avait peut-être pas prévu, c'est que par ce geste il créerait un nouveau classicisme. Un dogme moderniste, qui s’applique à l’art de la seconde moitié du XXe siècle. A partir de Duchamp, l’art ne cherche plus à raconter des histoires ou à faire du Beau, ni même à se faire passer pour une « une fenêtre ouverte sur le monde », comme à la Renaissance. Non. L’art va tâcher de répondre à une terrible question : Et finalement, qu’est-ce que l’Art ?

 

Cycle « Après le moderne… le post-moderne ? » : L’art de 1980 à nos jours

Ce cycle d’art contemporain vous propose de découvrir les pratiques artistiques d’aujourd’hui. Après les expériences radicales des années 50, 60 et 70, comment le monde de l’art se réorganise-t’il alors que les révolutions s’essoufflent et que le dogme moderniste parait désormais obsolète ?

L’art se repense, au-delà de la rupture, au-delà de l’idée de progrès utilisant de nouvelles formes et de nouveaux médiums tout en réactivant les anciens. Désormais, la peinture et la sculpture cohabitent avec la performance ou l’art vidéo, et les formes d’art les plus radicales ne semblent plus opposées au dialogue avec l’histoire de l’art.  

 

Cycle « Initiation au marché de l’art »

Si le monde de l’art a toujours créé des stars, certains artistes contemporains se sont joués de ce statut au point de faire de leur célébrité la base de leur création, renvoyant au public avec humour, la vanité du star-system.  Entre foires et expositions « blogbuster », l’art contemporain nous en met plein la vue. Mais ce n’est que la partie émergée de l’iceberg ! Le « premier marché », celui des galeries, recèle des trésors très divers qui commencent aux prix les plus bas (quelques centaines d’euros) et dont seul un très petit pourcentage dépasse les 100 000€.  

Qui collectionne ces œuvres ? Où les montrer au public ? Comment « consomme » t’on l’art aujourd’hui, et pourquoi ? Quelle est la place, la « fonction », de l’art dans notre société consumériste où le mercantile semble prendre le pas sur tout ?

Une cycle pour mieux comprendre les rouages du marché de l’art et se défaire des préjugés. 

 

Cycle « Street Art »

Né dans les rues de NY et de Philadelphie dans les années 70 l’art du graffiti envahi les rues des villes jusqu’au tournant des années 2000. Puis, décrié et pourchassé l’art de rue connait une mutation en profondeur. L’art de la fresque prend de l’ampleur, les artistes repensent leur pratique pour s’ouvrir au plus grand nombre cherchant à embellir les quartiers, à surprendre le spectateur ou à le faire réfléchir. D’une pratique illégale et invasive, le street art est passé à un art de commande, présent dans les galeries et sur le marché, générant des stars internationales. 

Comment cette évolution s’est-elle faite, et finalement qu’est-ce que le street art aujourd’hui ?